Le jardin de la Louve à Bonnieux (84)

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1 et 2 Terrasse accueil
3 Terrasse Belvédère
4 Terrasse bassin de rafraîchissement
5 Bassin de rafraîchissement
6 Terrasse basse agricole
7 Allée
8 Terrasse piscine

Le jardin offre de nombreux espaces plantés dans une succession de terrasses. Le rôle du minéral est fort: boules en pierre, ange en pierre, présence des galets de la Durance. Il y a de nombreux bancs en bois dessinés par Nicole de Vésian qui offre des endroits pour la méditation. C’est un jardin complexe, en harmonie avec le paysage environnant: « the borrowed landscape »(Le paysage emprunté) et une palette de plantes restreinte. La beauté vient surtout du jeu entre les verts des feuilles et le paysage.

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  • Historique

    La Louve a été construit par Nicole de Vésian, styliste chez Hermès, spécialisée dans les textiles et plus tard dans sa vie, une remarquable jardinière. Elle achète La Louve en 1986. C’est une maison de village avec un terrain en friche exposé au sud. Pendant dix ans, elle a transformé ce lieu en une oeuvre complexe, mélange de pierres et de plantes de garrigues taillées, travail qui allait transformer l’image du jardin en Provence.
    A l’approche de ses 80 ans, Nicole de Vésian décida de construire une nouvelle maison avec un jardin d’un seul niveau, en haut du village. Elle vendit alors La Louve à Judith Pillsbury, marchande d’estampes à Paris et grand amateur de jardins.
    Judith Pillsbury se considère comme conservateur de ce jardin. Elle maintient le caractère de chacun des quatre grands espaces de jardin, remplaçant des plantes quand nécessaire mais en respectant le dessin premier.

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Eygalières en Provence (13) Le Jardin de l’alchimiste

La visite du jardin se fait selon un parcours prédéfini. Il se compose de deux parties distinctes. Un labyrinthe en forme l’entrée. Il trace un mot : « Berechit » (le premier mot de la Bible en hébreu). Il n’est pas fait pour s’y perdre mais sert de transition vers un autre monde, celui du jardin. Ce mot permet de rappeler que le jardin est une tradition ancienne.
La première partie du jardin est celui des plantes magiques. Il est très symétrique et a vocation pédagogique. Un axe principal, matérialisé par un petit canal d’eau séparent des carrés de plantes. Ce sont des plantes choisies en raison de leurs propriétés magiques dans l’imagination populaire. Des étiquettes présentent les plantes et leurs significations. Ce jardin est l’antithèse du jardin de l’alchimiste. Il le précède afin de faire comprendre que l’alchimie n’a rien à voir avec la magie.
Ce dernier évoque, par les moyens propres au jardinier, le parcours de l’alchimiste dans sa quête de la pierre philosophale qui lui permettrait de changer le plomb en or. Cette recherche n’était que l’application à la matière d’une recherche beaucoup plus fondamentale : la recherche du sens de la vie.
Ce parcours passe par trois étapes ou trois oeuvres, matérialisées ici par trois espaces différents. La première est l’Oeuvre au Noir symbolisant la naissance et le développement physique. Suit l’Oeuvre au Blanc, représentant le développement intellectuel et affectif. Et, enfin, l’Oeuvre au Rouge symbolise la découverte du sens de la vie. Une forme (carré, courbe, étoile), une couleur (noir, blanc, rouge), des chiffres (5 et 11, 7 et 22, 9 et 33) et des planètes (Saturne, Mercure et la lune, le soleil) sont attribués à chaque espace ; éléments en lien avec le langage ésotérique des alchimistes.

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Historique

Le jardin a été créé en 1997 par deux paysagistes, Arnaud Maurières et Eric Ossart, concepteurs entre autres du jardin de Cluny à Paris et du jardin du Paradis à Cordes sur Ciel. Ils avaient déjà conçu un jardin éphémère, dans une autre partie du parc, pour l’hôtel du Mas de la Brune en 1995.
La maison présentant quelques traces suggérant qu’elle a pu appartenir à un alchimiste, et les propriétaires, ne souhaitant pas créer un jardin aux formes classiques, choisirent d’en réaliser un qui, en lien avec la demeure, ait trait à l’alchimie.


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http://www.jardin-alchimiste.com/

Aix en Provence (13) Parc St Mitre

Un peu d’histoire…

A l’origine, il s’agit d’un domaine privé de 6 hectares à vocation résidentielle et agricole. La Municipalité acquiert cette propriété en 1978 dans le cadre de sa politique d’aménagement de l’espace et confie le projet au Service Espaces Verts.

… Aujourd’hui

En accédant par l’avenue Jean Monnet, un imposant portail s’ouvre sur deux allées bordées de marronniers centenaires enserrant un bassin avec cascade. Une maison de maître datant de 1875 surplombe le parc. De vastes pelouses autour desquelles sont disposés des aires de repos et de jeux, un vieux lavoir couvert et un grand bassin bordé de plantes aquatiques caractérisent ce jardin. A l’est du parc, un arboretum renferme une collection d’arbres, conifères, une serre hollandaise ainsi qu’une roseraie.

Parc Borely à Marseille (13)

Quelques photos de la visite du parc  le 10 Septembre 2015

Le parc actuel a conservé les trois parties du projet ALPHAN :

Le parc s’étend sur une superficie de 17 ha et comprend plusieurs parties:

1/ La partie française fait face à la bastide. Elle est constituée de deux tapis verts comportant en leur centre un bassin rectangulaire, séparés par un bassin circulaire, et bordés par deux doubles alignements d’arbres, en prolongement du mail qui mène de l’avenue du Prado à la grille du Parc.
La perspective s’achève sur la terrasse du château, auquel on accède par un esalier monumental en contrebas duquel se trouve le « bassin de France », orné de deux griffons et d’une sculpture rappelant la participation de la famille Borély dans le creusement du canal de Suez.

2/ La partie anglaise, à l’ouest du parc, s’étend autour du lac et de son embarcadère. C’est un jardin au tracé souple, dont le chemin circulaire permet de découvrir les principaux éléments du parc : la roseraie, plantée dans un espace dessiné à la française, derrière laquelle, longeant l’Huveaune, court la « tèse », agrémentée, en son milieu, d’une statue de Diane; une cascade en rocaille qui héberge « l’Homme aux oiseaux », sculpture de Jean Michel Folon…Aux abords du château, une aire de jeux accueille les enfants et met à leur disposition des installation adaptées aux handicapés.
Le parc à l’anglaise s’ouvre sur de vastes clairières dont les pelouses invitent au pique-nique ou au farniente…

3/ Le champ de courses, récemment rénové, ne sépare plus la partie française de la mer depuis qu’une promenade, aménagée le long de l’Huveaune, permet d’atteindre les plages du Prado.

4/ Un jardin botanique, qui s’est enrichi, en 2004, d’un jardin traditionnel chinois offert par la ville de Shangaï avec laquelle Marseille est jumelée, il comprend un jardin des simples, un jardin de plantes grimpantes, un jardin méditerranéen, un tropicarium, une serre consacrée aux végétaux d’Afrique du Sud, un palmetum et un jardin japonais qui sera terminé en 2006.


Historique

L’histoire du Parc Borély débute au XVIIème siècle, lorsque Joseph Borely, issu d’une famille d’armateurs et de négociants marseillais, décide de constituer un domaine dans le quartier de Bonneveine, pour y établir une de ces « maisons des champs », ou « bastides », qui, pour la bourgeoisie locale, conjuguent jusqu’au XIXème siècle, les fonctions d’agrément et de rapport.
Constituée initialement de « terre, vigne, prés, jardins, arbres et bâtiments », la propriété s’agrandit tout au long du XVIIIème siècle, jusqu’à ce que Louis de Borely, de retour d’Egypte annobli et enrichi, entreprenne de faire construire une élégante bastide dont la réalisation finale sera confiée à l’architecte provençal Esprit BRUN.
Lorsque Louis-Joseph Denis de Borely hérite du domaine en 1770, il fait appel au paysagiste EMBRY dont le jardin classique, conçu dans l’esprit de Le Nôtre, semble avoir été
en grande partie réalisé.

Au milieu du XIXème siècle, alors que les descendants de Joseph Borely n’habitent plus la bastide de Bonneveine, Paulin Talabot, directeur de la Compagnie de chemins de fer PLM et de la Compagnie des docks envisage d’y construire des entrepôts. Puis, afin de terminer sa ligne de chemin de fer Lyon-Marseille, il propose à la Ville d’échanger divers terrains des Chartreux, dont celui sur lequel est installé le jardin botanique, contre la propriété Borely. Devenue propriétaire du domaine, la Ville de Marseille sollicite ALPHAN, paysagiste renommé, assisté de son collaborateur BARILLET-DESCHAMPS, pour y réaliser un parc public. Le projet retenu prévoit trois parties distinctes, un jardin à la française, un parc à l’anglaise, et un champ de courses en front de mer. Les élégantes constructions en bois ajouré et les pavillons des gardiens à l’entrée du parc, illustration de l’éclectisme architectural de la seconde moitié du XIXème siècle, ont disparu, tandis que le « pavillon du lac», autrefois laboratoire de botanique de l’Institut colonial, abrite aujourd’hui un restaurant.
Une roseraie a été créée en 1923 sur l’emplacement de l’ancien jardin botanique, installé depuis 1880 dans le parc Borély et déplacé en 1915 sur son emplacement actuel , et, en 2002 ; deux hectares de promenade ont été aménagés vers la mer.