49 mondes perdus découverts en Chine

Un réseau de profondes dolines vient d’être découvert en Chine, au sein d’une forêt tropicale humide. L’exploration ne fait que commencer mais promet d’être instructive car ces gouffres abritent une riche biodiversité, végétale et animale.

les-rayons-du-soleil-frappent-de-plein-fouet-le-sol-permeable-de-la-doline

C’est le plus vaste réseau de gouffres du monde. Il vient d’être découvert dans la province chinoise de Shaanxi, près de la ville de Hanzhong, au centre du pays, au sein du massif montagneux de Qinling-Bashan. Dans une forêt dense et tropicale (nous sommes entre 24 et 31° de latitude nord, soit celle du nord de l’Afrique), 49 « trous » gigantesques et souvent approximativement circulaires sont creusés dans la roche calcaire. Pour les scientifiques qui les ont étudiés, pas de doute : ce sont des dolines, c’est-à-dire des cavités creusées par l’eau, qui dissout les carbonates de la roche, et dont le toit a disparu, lentement érodé ou brutalement écroulé.

27e19985e9_99436_trou-gouffre-doline-chine-chinadaily

L’ensemble s’étale sur 600 kilomètres carrés et les dimensions de ces puits sont généreuses. Wang Weihua, responsable des ressources territoriales de la province, dans des propos rapportés par China daily, explique que 31 de ces dolines sont « classiques » mais que 17 sont « grandes ». La plus vaste se situe dans le comté de Zhenba, qui en abrite aussi le plus grand nombre. Ce gouffre géant s’ouvre sur 520 m de diamètre et sa profondeur maximale est de 320 m.

Pour plus d’informations cliquez ici

Ces arbres sauveurs

projet-titiforet-tropicale_arbre-foret-seche-m-henao-osorno-750x410

Les végétaux dits « oxalogènes » ont la propriété de transformer, avec l’aide de champignons et de bactéries, le CO2 (dioxyde de carbone dans le sol)  en calcaire. A Haïti, grâce au projet « Arbres sauveurs », des milliers des noyers Maya (Brosimum alicastrum) oxalogènes ont été plantés avec un triple but : permettre la reforestation, lutter contre le changement climatique par la captation du COet apporter une source de nourriture à des populations en insécurité alimentaire grâce aux noix de ces arbres, qui peuvent être transformées en farine.

arbres-sauveurs-stockent-dioxyde-carbone-6tf

La noix-pain (Brosimum alicastrum) ou ‘noix de Maya’ est un arbre originaire d’Amérique du Sud capable de bonifier les terres acides et infertiles. Ses propriétés exceptionnelles font de lui , un végétal ‘oxalogène’, c’est à dire qu’il est capable d’absorber le carbone atmosphérique et de le transformer en calcaire avec l’aide de champignons et bactéries. Le calcaire fabriqué est alors piégé dans le sol entre les racines de l’arbre. En formant cette roche sédimentaire, le sol environnant devient moins acide et plus fertile. Une propriété unique qui laisse entrevoir de nombreuses perspectives environnementales et écologiques.

Le noyer de Maya (famille des Moracées) peut atteindre plus de 40 mètres de hauteur, son fruit, la noix-pain fait partie des vingt espèces dominantes de la forêt maya située dans les pays de la côte ouest de l’Amérique centrale notamment au Mexique et au Guatemala.carte-guatemala-biosphere-maya1 Il a la particularité d’être  pollinisé par le vent et ces noix-pain tombent sur le sol en mars et en avril.

Les noix contiennent protéines, calcium, fer, fibres et vitamines, elles sont revêtues par une fine peau de couleur orange et renferment une grosse graine.  Ses noix se conservent très bien et peuvent s’utiliser en cuisine, comme en purée, en farine mais aussi dans des sauces et boissons.290px-brosimum-alicastrum_02

Ses feuilles et ses fruits constituent un excellent fourrage de saison sèche pour le bétail, . Chaque année, un arbre peut fournir plus de 180 kilogrammes de noix. Le noyer Maya se contente de sols  pauvres, dégradés, salés ou secs et n’exige aucun entretien particulier une fois mis en terre.

En 2011, l’écologue français Daniel Rodary a lancé un programme de reforestation baptisé ‘Arbres sauveurs’ ayant pour objectif de reboiser les zones érodées arides et isolées. Mais aussi former les paysans à planter cet arbre et apprendre aux femmes à en cuisiner les noix, explique le National Geographic. À ce jour, 80 000 plants des arbres oxalogènes ont déjà été mis en terre et ont pour finalité  de reproduire une forêt nourricière pour les populations locales et l’amélioration de la fertilité des sols. L’accumulation du calcaire autour des racines permet aux noix-pains de faire remonter le pH des sols acide et d’augmenter sa fertilité.

Explications dans une vidéo proposé par Univers sciences Tv, pour la visionner cliquez ci-dessous

Arbres à recycler le carbone

On l’oublie parfois, mais notre existence et celle de tous les êtres vivants dépendent de cette mince peau de 20 à 30cm d’épaisseur qu’est la couche arable du sol, celle dans laquelle les plantes trouvent l’essentiel de leur nourriture. Cette couche doit sa fertilité à la nature de la roche sur laquelle le sol s’est formé, mais plus encore à la quantité et à la nature de la matière organique qu’elle contient.

Le principal constituant de la matière organique est le carbone (environ 58%). Le sol est en fait le plus grand réservoir de carbone de la planète, avec 615 milliards de tonnes dans les 20 premiers cm et 2344 milliards de tonnes jusqu’à une profondeur de 3 mètres.

Pour d’autres informations complémentaires (lire la suite)

Pouvons nous reverdir le Sahara?

sahara-838494_960_720

Plusieurs initiatives se développent pour réussir ce pari ambitieux

  • Un ingénieur suisse relève un défi monstrueux. Il veut reverdir le Sahara car le réchauffement climatique est irréversible. Et la migration aussi. L’irrigation des déserts est le moyen de conjuguer la création de puits de carbone et des zones vertes bénéfiques. Les Territoires nouveaux pris sur le désert n’empiéteront pas sur les zones habitées et pourront servir de terres d’accueil. Reverdir le Sahara, c’est la reconquête des zones désertiques du Sahara pour y aménager des terres cultivables. Ces terres irriguées seraient destinées à accueillir les réfugiés climatiques et d’autres réfugiés. Dans une très grande extension, ce plan pourrait stabiliser le climat, non seulement de l’Afrique sahélienne, mais de la planète. Une telle entreprise ne peut aller sans le développement d’un concept : la citoyenneté mondiale. Ces deux pôles sont destinés à se développer mutuellement et progressivement. Ce livre expose une première approche d’une telle possibilité. Il suggère un effort colossal, où chacun aurait sa place et qui débouche sur un avenir qui peut être radieux.

livre-buchter

 

 

Pour d’autres informations:

Reverdir le Sahara

 

 

 

 

  • Sahara Forest Project un projet développé par le cabinet Exploration, spécialisé dans l’architecture renouvelable, vise à reverdir une partie du désert en créant un micro-climat humide sous serre grâce à l’énergie solaire et à l’eau de mer.
    Sahara Forest est le nom ambitieux donné à une proposition britannique dont le but est de produire de l’énergie propre, de la nourriture et de l’eau dans les régions côtières désertiques telles que l’Afrique du Nord ou le Moyen Orient, tout en aidant à reverdir le désert.
    L’idée est d’exploiter les synergies entre deux technologies. La première est la serre à eau de mer inventée par Charlie Paton (membre de l’équipe du Sahara Forest Project) qui permet d’évaporer et de distiller l’eau de mer tout en créant un environnement frais et humide pour les plantes. La seconde se base sur la concentration de l’énergie solaire (CSP, Concentrating Solar Power).
    « Les deux fonctionnent bien dans des conditions chaudes et ensoleillées », explique Michael Pawlyn, directeur de Exploration architecture et membre du Sahara Forest Project, qui ajoute : « la CSP nécessite un approvisionnement en eau douce déminéralisée pour garder les miroirs propres et c’est ce que la serre à eau de mer produit. »

On a observé qu’à l’est du Sahara, dans la région du sud-ouest de l’Égypte et du nord du Soudan, de nouveaux arbres, comme des acacias, se développent. «Des arbustes apparaissent et deviennent de gros arbustes. Au Sahara occidental, les nomades n’ont jamais eu autant de pluie et de zones de pâturage que ces dernières années. Maintenant, ils font paître leurs chameaux dans des régions qui n’avaient pas été utilisées depuis des centaines, voire des milliers d’années. On voit des oiseaux, des autruches, des gazelles revenir, et même certaines espèces d’amphibiens reviennent. Cette tendance s’est poursuivie sur ces dernières vingt années. Elle est indéniable.» Une explosion de la croissance des plantes a été prédite par certains modèles climatiques qui annonçaient que les précipitations de juillet à septembre, la saison des pluies, augmenteraient jusqu’à 2 millimètres par jour d’ici 2080. Toutefois, certains climatologues ne sont pas d’accord. Ce problème est encore plutôt «incertain» , c’est pour l’Afrique du Nord que les désaccords sont les plus grands.

Pour plus d’informations :

Sahara Forest Project

Climatologie

La climatologie est une étude  scientifique du climat dans une région particulière ; la climatologie entraîne des observations et des relevés d’un maximum de paramètres possibles comme la température, les précipitations ou la vitesse maximale du vent ; ces observations et ces relevés doivent avoir été fait sur 30 ans pour avoir une idée précise sur le climat du lieu.

Toutes ces informations recueillies vont déterminer différents types de climats

1. Les différents types de climats

Carte des différents climats en France

Carte des différents climats en France

A. En France

Il y a 5 climats différents :

Climat océanique : il se caractérise par des hivers doux ( 10 °C en moyenne ) et très humide marqué par des pluies intermittentes et surtout de la bruine ; l’été, le temps est beaucoup plus sec mais très frais ( pas plus de 23 °C en moyenne )

Climat océanique dégradé : un climat bizarre parce qu’il est océanique mais peu subir des influences continentales venant de l’Est de l’Europe ; cela se traduit par des températures très froides pendant un certain temps ( le plus souvent, c’est une semaine ) en hiver et le contraire en été ; idem avec les précipitations .

Climat continental : c’est un climat brutal à cause de ses températures qui varient sans cesse d’une saison à l’autre ; ainsi en hiver nous pouvons relever des températures de l’ordre de 0°C et en été plus de 30 °C !!! les précipitations sont les plus fortes en été avec les nombreux orages ( en hiver, c’est plutôt de la neige ) .

Climat méditerranéen : c’est un climat inégal sur le plan des précipitations ; en effet, les précipitations sont très fortes au printemps et en Automne et peuvent engendrer des inondations ; le reste de l’année, c’est le calme plat !!! Quant aux températures, elles sont très chaudes en été (40 °C de temps en temps) et douces en hiver (16-17 °C ) .

Climat montagnard : le climat de tous les dangers parce qu’à n’importe quel moment de l’année, il peut faire aussi bien froid pendant un ou deux jours et très chaud le troisième jour ; idem pour les précipitations.

Carte des différents climats dans le monde

Carte des différents climats dans le monde

B. Dans le monde

Le climat tropical et climat subtropical : ce sont des climats ou la température est constante toute l’année ( autour de 25 °C en moyenne ) mais marqués par des saisons hivernales et estivales très pluvieuses ; le reste du temps, c’est un temps très sec qui prédomine ; la différence entre les deux climats se situent au niveau des températures qui ont tendance à varier plus franchement dans le climat subtropical .

Le climat subarctique : le temps est perturbé toute l’année ; le vent y souffle plus fort qu’ailleurs et les précipitations ont lieu sous forme de neige ou de glace selon la température ; le climat subarctique a tendance à avoir des températures de temps en temps supérieures à 8 °C contrairement au climat polaire.

Le climat équatorial : se rencontre comme son nom l’indique le long de l’Equateur, il se caractérise par des températures élevées et des précipitations importantes pendant la plus grande partie de l’année. Le rayonnement solaire varie peu ou pas pendant l’année. Tout ceci permet à la vie de trouver des conditions idéales à son épanouissement, dans ce biotope on trouve pas moins de 50% de la biodiversité Terrestre.

Le climat aride ou désertique : donne naissance à des déserts, la pluviométrie annuelle étant plus faible que l’évaporation, le soleil est très souvent présent ce qui permet aux températures d’être très élevées en journée, mais de baisser énormément la nuit, le gel dans le désert n’a rien d’étonnant ! La vie arrive quand même à trouver son chemin dans cet environnement inhospitalier.

Le climat Semi-Aride : se présente sous l’aspect d’immenses étendues d’herbe et de savanes, les précipitations s’échelonnent de 250 à 500mm, elles sont réparties inégalement dans une année et on distingue une saison des pluies et une saison sèche.

Le climat Polaire : se caractérise par un hiver ou on ne voit pratiquement pas le jour (la nuit polaire), les températures y sont très froides et la banquise se forme, les précipitations sont faibles tout au long de l’année, l’été est très frais et court.

2 Les différents acteurs

2.1 Le soleil

Le soleil est la source originelle de presque toute l’énergie sur Terre, le soleil est une boule de gaz géante qui contient 99.9% de la masse du système solaire. Les réactions thermonucléaires qui ont lieu dans le noyau provoque son rayonnement.

Structure du soleil

Structure du soleil

2.2 Les saisons

L’année est rythmée par 4 saisons d’une durée d’environ 3 mois chacune. Chaque saison observe une constance relative du climat et des températures.

  • Printemps  du 21 mars au 20 juin
  • Eté du 21 juin au 22 septembre
  • Automne du 23 septembre au 21 décembre
  • Hiver du 22 décembre au 20 mars
Les saisons

Les saisons

2.3 Les nuages

Les nuages sont formés de très petites gouttelettes d’eau ou de cristaux de glace (1 à 100 microns de diamètre) obtenus par l’adsorption de vapeur d’eau contenue dans l’atmosphère autour de minuscules impuretés appelées noyaux de condensation (cristaux de sel marin, pollens, produits polluants).

L’aspect d’un nuage est caractérisé par sa forme, sa texture, sa transparence, son opacité et ses couleurs qui varient en fonction des constituants et des conditions atmosphériques.

Les différents types de nuages

Les différents types de nuages

2.4 L’atmosphère

C’est l’enveloppe gazeuse entourant la Terre. L’air sec se compose de 78,087 % de diazote, 20,95 % de dioxygène, 0,93 % d’argon, 0,04 % de dioxyde de carboneet des traces d’autres gaz. L’atmosphère protège la vie sur Terre en absorbant le rayonnement solaire  ultraviolet, en réchauffant la surface par la rétention de chaleur (effet de serre) et en réduisant les écarts de température entre le jour et la nuit.

Composition de l'atmosphère

Composition de l’atmosphère

2.5 L’effet de serre

L’effet de serre est une composante naturelle, essentielle pour la vie sur Terre car elle joue sur le Climat. L’effet de serre à un rôle important sur la température, sans celui-ci, la température moyenne serait de -18 °C alors qu’elle est à un peu plus de 15°C à l’heure actuelle. C’est donc un élément indispensable à la vie sur Terre, cependant, une augmentation de cet effet de serre nous mène tout droit à un dérèglement climatique si aucune mesure c’est prise rapidement.

L'effet de serre

L’effet de serre

2.6 Les vents

Le vent est le mouvement d’une atmosphère, masse de gaz située à la surface d’une planète.

Les vents sont provoqués par un réchauffement inégalement réparti à la surface de la planète par l’énergie solaire, et par la rotation de la planète c’est également l’acteur principal de l’oxygénation des océans par agitation de sa surface. Les vents sont généralement classifiés selon leur ampleur spatiale, leur vitesse, leur localisation géographique, le type de force qui les produit et leurs effets. La vitesse du vent est mesurée avec un anémomètre mais peut être estimée par une manche à air.

Le vent possède donc une énergie importante et peut transporter de grandes quantités de chaleur, d’humidité, de polluants ou de constituants mineurs (sable, poussière). Il a aussi des effets secondaires, comme la création de courants océaniques ou la production de vagues au-dessus des océans. Il accélère les échanges entre l’atmosphère et le sol, la végétation ou l’océan (évaporation, flux de chaleur…). Au-dessus des continents, le vent permet l’érosion, le transport et le dépôt de sédiments.

L’érosion due au vent est surtout efficace dans les régions sèches et arides, où les particules fines du sol ne sont pas solidement maintenues en place par l’humidité ou la végétation. Les poussières ainsi transportées provoquent ensuite l’abrasion des roches et des sols exposés.

Si l’énergie du vent occasionne des dégâts et des désagréments (cyclones tropicaux, tornades, rafales, cisaillements ou sautes de vent, turbulences…), elle peut aussi être mise à profit pour fournir de l’énergie cinétique (bateaux à voiles, planeurs, avions…), mécanique (moulins à vent) ou électrique (turbines éoliennes). La puissance d’une éolienne est proportionnelle à la surface des pales et à la force du vent. Par vent fort, les plus puissantes procurent une énergie de plus de 1 000 kW, mais elles couvrent des surfaces importantes et la puissance fournie n’est pas fiable puisqu’elle varie au gré du vent.

Carte des vents dominants en France

Carte des vents dominants en France

2.7 Les arcs en ciel

Perception d'un arc en ciel

Perception d’un arc en ciel

3 Les différents type de mesure

Le thermomètre mesure en degré Celsius la température de l’air

Le pluviomètre est un instrument météorologique destiné à mesurer la quantité de précipitations il s’exprime en millimètre ou en litre/m2

L’anémomètre mesure la force du vent

Le baromètre mesure la pression atmosphérique

l’hygromètre mesure le taux d’humidité de l’air il s’exprime en %

La biodiversité en péril

Bernice Notenboom, journaliste et exploratrice néerlandaise, nous embarque dans un inquiétant tour du monde en quatre-vingt-dix minutes : la spécialiste du climat parcourt les zones les plus touchées par le réchauffement climatique, et constate ses conséquences concrètes. Au Groenland, où la fonte de la calotte polaire modifie le quotidien des animaux et des Inuits ; en Amazonie, où la forêt souffre d’une sécheresse toujours plus intense ; ou au bord de l’Elbe, en Allemagne, où les crues inondent les habitations riveraines. En Alaska, l’énergique Bernice Notenboom nous éclaire sur le danger moins connu que représente le dégel du permafrost, une couche du sol gelée depuis des milliers d’années, regorgeant de matières organiques, de carbone et de méthane. La libération de ces composantes équivaudrait, selon le chercheur Ben Abbott, à « cent quatre-vingts années d’émission de combustibles fossiles » et bouleverserait l’écosystème tout entier…