L’art des jardins

  • Paris, jardins secrets
  • Gilles Clément

Paysagiste de renom et titulaire en 2011 de la chaire de création artistique du Collège de France, Gilles Clément nous fait comprendre l’art des jardins et la fonction du paysage dans l’histoire. Celui qui se définit simplement comme un jardinier est l’auteur, entre autres, du jardin du Rayol (Provence), du jardin du musée du Quai Branly et du Parc André Citroën (Paris), et l’inventeur de concepts désormais célèbres comme le « jardin planétaire », le « jardin en mouvement » et le « tiers-paysage ».

  • André Le Nôtre .andre-le-notre[1]

André Le Nôtre (Paris, 12 mars 1613 – 15 septembre 1700) fut jardinier du roi Louis XIV de 1645 à 1700 et eut notamment pour tâche de concevoir l’aménagement du parc du palais de Versailles et Chantilly, mais aussi celui de Vaux-le-VicomteIl était un très fameux courtisan et réussit à se lier d’amitié avec Louis XIV.
Il était l’auteur des plans de nombreux jardins dits « à la française » reconnaissables par leurs perspectives et leurs géométries parfaites, connus et renommés partout dans le monde.
Le Nôtre meurt à l’âge de 87 ans en septembre 1700. Il est enterré à l’église Saint-Roch.

  • Jean Mus

Depuis plusieurs décennies, Jean Mus imagine des parcs et des jardins au bord du bassin méditerranéen et à travers le monde.

Passant de l’intimité d’un jardin clos à la majesté d’un vaste domaine, il travaille avec le même enthousiasme et la même passion, mettant son savoir-faire en pratique afin de créer un espace enchanté où il exalte, dans le respect de l’environnement, la beauté et la sensualité du lieu.

Pour plus d’informations

Site internet  Jean MUS

Histoire des jardins

 

LES JARDINS DE L’ANTIQUITE

  1. Les jardins de la Mésopotamie

3000 av. J.-C. Gilgamash, roi d’Uruk, se glorifie des vergers et des jardins dans les palais et les temples de sa cité. Les cours intérieures des palais sont ombragées par des arbres et agrémentées de plantations florales

2000 av. J.-C.  tous les rois de Mésopotamie donnent des banquets et des cérémonies dans leurs jardins. Les cours intérieures sont ombragées par des arbres. Les temples possèdent des vergers et des potagers pour honnorer leurs dieux.

605-562 av. J.-C.Les plus célèbres jardins de l’Antiquité demeurent les  jardins suspendus de Babylone qui furent aménagés par le roi Nabuchodonosor II pour son épouse d’origine perse et considérés comme l’une des Sept Merveilles du monde.

Ces « jardins suspendus » sont établis sur des terrasses, selon une technique que certains archéologues ont pensé retrouver. Des plans superposés constituent autant de promenades, dont chacune est ombragée de palmiers ; le sol, rapporté, est formé de terre fertile, isolé par une feuille de plomb de la maçonnerie qui soutient la terrasse. L’eau, montée jusqu’à la terrasse supérieure par des chaînes sans fin, provenait de puits, toujours alimentés par la nappe issue du fleuve. Elle redescendait ensuite soit en s’infiltrant à travers le sol et en gagnant des conduites de drainage, soit en véritables ruisseaux et cascatelles, qui étaient l’un des charmes de ces cultures véritablement miraculeuses – ce que doit toujours être, et apparaître, un jardin, c’est-à-dire une nature merveilleusement féconde et belle –, une nature créée grâce au travail des hommes et à la bénédiction des dieux.

2. Les jardins Egyptiens

Les jardins Egyptiens possédaient les plus anciens témoignages picturaux, ils n’étaient jamais dévolus uniquement à l’agrément , ils produisaient tous de la vigne, des légumes et des fruits .La disposition de ces jardins était simple , un haut mur d’enceinte assurant la protection des sables et des crues du Nil, un bassin rectangulaire, des arbre disposés de manière rectiligne. Ce sera un modèle pour les siècles à venir.

3. Les jardins Grecs

500 av. J.-C. la présence de jardins y est attestée. Les Grecs ont inventé la notion de Bois sacré, lieu naturel non entretenu par l’homme, consacré à un dieu ou à un héros. Les Grecs ont utilisé les potentiels des paysages, développant ainsi le « genius loci », simples lieux ombagés destinés aux réunions et à l’enseignement (Académie de Platon et Lycée d’Aristote).

Pays rocailleux au climat sec et chaud pas vraiment favorable à l’organisation de jardins , bien qu’existant 4ème siècle avant JC . Les Grecs inventent la notion de bois sacrés naturels. Ce sont des jardins lyriques et religieux. Des arbres donnant de l’ombre étaient plantés sur les places publics, gymnases et agora.

jardin grec

4. Les jardins Romains

À l’origine, les jardins sont composés d’un potager et de vergers ainsi que le montre le traité de Marcus Porcus Cato, De agri cultura.
Au Ier s. av. J.-C. Les écrits de Varro, Pline l’Ancien, Columelle ou Virgile décrivent des maisons de campagne, des « villas » où les jardins d’agrément sont sophistiqués, comme à Pompéi ou Herculanum, et à la villa Hadriana à Tivoli, que l’empereur Hadrien fait aménager entre 118 et 134 ap. J.-C.

Les raffinements de l’époque hellénistique exercent une forte influence sur l’art des jardins. Ils sont inspirés de l’orient en concevant une esthétique synthétique et sophistiquée qui marquera l’histoire des jardins européen. Les jardins de villas font leur apparition, ce sont eux qui conservent les connaissances botaniques de l’antiquité.
La villa d’Hadrien à Tivoli on a expoité les perspectives naturelles du paysage vallonné que l’on découvre depuis les terrasses.

Maquette Villa Hadrien

Maquette Villa Hadrien

Jardin-Romain

5. Les jardins Perses

Stucture ouverte sur 4 côtés établi sur plan géométrique.
Jardins comportant des canaux en pierre taillées et des petits carrés plantés d’arbres, d’arbustes et de plantes aux senteurs raffinées. La tradition des jardins Islamiques s’est développée en Asie, en Afrique et en Europe. Presque toujours de forme rectangulaire et entouré de murs. Sa géométrie rigoureuse était tempérée par des arbres et des plantes de faible hauteur.

C’est à partir du jardin byzantin et syrien que se constitua l’art du jardin dit « arabe », parce qu’il fut diffusé dans l’Orient méditerranéen, le Maghreb et jusqu’en Espagne, par la conquête arabe. Ce jardin recherche la couleur, obtenue grâce à l’acclimatation de plantes originaires de l’un ou l’autre canton du vaste territoire arabisé, et aussi par la constitution des «  arabesques » de verdure, qui reproduisent, sur le sol, le tracé des lettres qui se lisent sur les murs des palais. Une particularité de la culture des plantes sous le climat des pays les plus secs donne naissance à l’un des caractères les plus curieux de ce jardin arabe : l’habitude de ménager des parterres en contrebas, où l’on peut amener l’eau d’irrigation, permet de recouvrir sans inconvénient les allées et les parties non cultivées de dallages en faïence de couleurs vives, si bien que les plantes semblent jaillir d’une terre invisible, parmi les jets d’eau qui animent des bassins aux formes géométriques. Ce type de jardins influencera fortement les jardins Moghols

  • LES JARDINS DE L’ERE MODERNE
  1. Les jardins Hispano-Mauresques

L’origine des jardins mauresques semble remonter à l’Empire perse où les fontaines, les canaux et la luxuriante verdure des jardins de Cyrus le Grand évoquaient déjà le jardin paradisiaque décrit par le Prophète. Cette tradition s’étendit durant le Moyen Âge à l’ensemble des territoires conquis par les Arabes en Afrique du Nord, dans l’Inde des Moghols et au sud de l’Espagne. Peuples nomades confrontés à l’aridité du désert, les Arabes trouvaient un réconfort et un espoir dans la promesse d’un jardin paradisiaque situé dans l’au-delà. Cette conception orientale du paradis, tel que le décrivent les textes sacrés, ne pouvait qu’influencer l’art des jardins d’agrément : elle imposa une esthétique traduisant la quête de pureté et de perfection, qui s’exprime le mieux sous forme de symboles abstraits et de motifs géométriques.Introduit en Afrique du Nord et en Andalousie à la fin du IXe siècle, le jardin musulman enclos dans les cours des maisons définit un univers privé, où chacun peut jouir des plaisirs voluptueux qui sont promis dans une vie éternelle. Les hauts murs qui l’entourent préservent l’intimité indispensable à tout lieu destiné au plaisir des sens et de l’esprit. Ils créent le silence où s’entend la musique de l’eau. Le jardin en patio, rigoureusement géométrique, est divisé en quatre carrés représentant les quatre parties de l’univers, séparées par les quatre rivières de la vie. À leur intersection, au centre du jardin, se trouve une fontaine ornementale. La sensualité des jeux d’eau, la luxuriante variété des plantes et des fleurs sont le fruit d’une technique d’irrigation accomplie. Elles démontrent les connaissances et le savoir-faire des jardiniers orientaux du XIIe au XlXe siècle qui étaient en avance sur leurs homologues européens, comme en témoignent les jardins de l’Alhambra de Grenade conçus dès le milieu du Xe siècle.
Les hauts murs qui entourent le patio méditerranéen définissent un espace clos, dont l’intimité est préservée de l’agitation de la rue et du monde extérieur. Les bassins et des fontaines ajoutent une note sensuelle aux jardins méditerranéens. La présence constante de l’eau traduit peut-être la peur ancestrale des peuples du désert de manquer d’eau.

2. Les jardins du Moyen -Âge

Du VIIe au XIIIe siècle l’Europe féodale développe une forme distincte de jardins, notamment sous l’influence de l’expansion monastique . Les jardins du moyen âge sont le plus souvent les jardins des abbayes, des jardins réalisés pour se nourrir , se vêtir, colorer les vêtements, se soigner. Les moines organisent le jardin clos en espaces défini, ordonné en carré avec les plantes médicinales (herbularius), le potager (hortus) et le verger (viridarium)

3. Les jardins de la Renaissance

  • Les jardins de la renaissance Italienne

Succédant aux jardins médiévaux, ces jardins renouent avec l’esprit des jardins de la Rome antique, avec des compositions architecturales, le sens de la symétrie et la mise en perspective.
Les jardins à l’italienne inspireront directement les jardins à la française de l’époque classique.L’architecture du jardin à l’italienne cherche avant tout à souligner et mettre en valeur le paysage dans lequel il s’inscrit. Abattant les clôtures du jardin médiéval, sa composition s’organise en vastes espaces étagés avec des perspectives ouvrant sur la campagne environnante. L’art de ces jardins marie des éléments médiévaux avec les structures inspirées de la Rome antique.
On conserve du jardin médiéval les pelouses, les treilles ombragées, les charmilles taillées et les éléments décoratifs : fontaines, statues.
On redécouvre l’aspect architectural du jardin de la Rome antique : division mathématique de l’espace, respect de la symétrie. Le minéral (statues, murets, fontaines) et le végétal (buis, charmes…) sont façonnés, taillés de la même manière et dans un même but : celui de les intégrer dans un même ensemble architectural. Le jardin à l’italienne comporte également des éléments symboliques : le labyrinthe évoque le difficile parcours humain avec ses choix, les statues de divinités antiques rappellent aux hommes qu’ils sont soumis aux obscures lois du ciel, les grottes sont une image de l’origine terrestre de l’humanité.
Autre élément de structuration du jardin et non des moindres: le parterre.Parmi les éléments constituant les jardins de la Renaissance, c’est le parterre (composition géométrique de plates-bandes généralement cernées de buis) qui répond le plus à des critères formels décoratifs. Ces arrangements sont si frappants qu’on les considère volontiers, dès le premier coup d’œil, comme la principale caractéristique du jardin italien.

  • Les jardins de la renaissance Française

sont un style de jardin inspiré à l’origine par les jardins de la Renaissance italienne qui a évolué par la suite pour donner naissance au style plus grandiose et plus formel du jardin à la française sous le règne de Louis XIV, à partir du milieu du XVII siècle.
En 1495, le roi Charles VIII et ses nobles rapportèrent le style Renaissance en France à la suite de leur campagne guerrière en Italie. Les jardins de la Renaissance française connurent leur apogée dans les jardins du château royal de Fontainebleau et des châteaux de Blois,d’Amboise et de Chenonceau.
Les jardins de la Renaissance française sont caractérisés par des plates-bandes ou parterres symétriques et géométriques, des plantes en pots, des allées de sable et gravier, des terrasses, des escaliers et des rampes, des eaux courantes sous forme de canaux, de cascades et de fontaines monumentales, et par l’usage extensif de grottes artificielles, de labyrinthes et des statues de personnages mythologiques. Ils devinrent une extension des châteaux qu’ils entouraient, et furent conçus pour illustrer les idéaux de mesure et de proportion de la Renaissance et pour rappeler les vertus de la Rome antique.

4. Les jardins à la Française

  • Le Château de Versailles
  • Le Château de Vaux le Vicomte
  • Le Château des Tuileries à Paris

5. Les jardins à l’Anglaise

Le jardin à l’anglaise a pour vocation l’imitation de la nature, en recréant ses effets de paysages et sa poésie, tout en l’adoucissant. Ce type de jardin apparaît dès le début du XVIème siècle, et a souvent été opposé à la rigueur géométrique du jardin à la française.
La conception d’un jardin à l’anglaise fait appel à des considérations émotionnelles et artistiques. La conception du jardin à l’anglaise exploite les éléments existants et en apporte d’autres en conservant avant tout un aspect naturel. Les allées sont sinueuses, épousant le relief et contournant les obstacles. La végétation semble pousser librement dans une grande variété de formes et de couleurs.

6. Les jardins Chinois

7. Les jardins Japonais

Au Japon, l’aménagement de jardins est un art important et respecté. Le jardin japonais cherche à interpréter et idéaliser la nature en limitant les artifices. La composition d’un jardin japonais suit trois grands principes : la reproduction de la nature en miniature, le symbolisme et la capture de paysages. La miniaturisation a pour but la représentation de scènes différentes (montagnes,lacs, rivières, mer) dans un espace restreint ; en plus d’une réduction de taille, elle opère sur une réduction de la complexité , la simplicité est une caractéristique importante dans la plupart des styles japonais. Le symbolisme est issu de la fonction religieuse des premiers proto-jardins ; il sert également au travail de simplification. Enfin, la capture de paysages utilise des éléments distants extérieurs au jardin (bâtiments, collines, mer) dans sa composition scénique ; elle agit de concert avec les limites imposées du jardin pour l’insérer dans un contexte plus large.

8. Les jardins contemporains

9. Les jardins Méditerranéens

Un jardin méditerranéen est composé à la fois d’éléments minéraux tels que les muret en pierre sèches  et de plantes  qui demandent peu d’entretien une fois qu’elles sont bien installées.

La plupart des plantes présentes dans un jardin méditerranéen acceptent des conditions difficiles : soleil brûlant, vent violent et desséchant, manque d’eau, sols rocailleux.
Les principaux végétaux qui composent ces paysages sont  les oliviers, cyprès, pins, lavandes, romarins, cistes, thyms, santolines, agapanthes, sauges

10. Les jardins Exotiques

Les Jardins Moghols

Musulmans, originaires d’Asie centrale, les Moghols conquirent l’Inde en 1526. Dès la seconde moitié du XVIe siècle et tout au long du XVIIe siècle, les empereurs de cette dynastie favorisèrent  toutes les formes artistiques et créèrent un style particulier qui mêle influences persanes et traditions indiennes.
Si dans l’ensemble de la civilisation islamique, la conception paysagère du jardin est dotée d’une dimension spirituelle extrêmement importante, puisqu’il évoque le paradis terrestre, cette notion est absente de l’hindouisme. En revanche, les Hindous considèrent la présence de jardins artificiels ou naturels comme étant indispensable à l’établissement d’un temple. Dans les textes anciens de l’époque Gupta, du IVe au VIe siècle, il existe des descriptions de jardins plantés d’une large quantité d’arbres, de fleurs aux multiples parfums et agrémentés de bassins.
La plupart des jardins moghols sont de forme carrée ou rectangulaire, ils sont entourés d’une haute muraille percée de quatre portes, la porte principale étant souvent monumentale.
Souvent un canal central, bordé de briques ou de pierres, traverse le jardin sur sa longueur. L’eau du canal descend en cascades d’un réservoir en hauteur situé au fond du jardin. Il alimente plusieurs fontaines et des canaux latéraux qui aboutissent à des plates-formes, des kiosques, des pavillons.
Souvent divisé en quatre, le jardin devient un microcosme représentant les quatre continents séparés par les quatre fleuves du monde ; à l’époque, il s’agissait du Tigre, de l’Euphrate, du Nil, du Gange.
L’évacuation des eaux était souterraine. En général, au centre du jardin, à la croisée des deux canaux principaux, se dresse une terrasse sur laquelle le souverain prenait place lors de spectacles ou de la réception d’hôtes de marque.
Quant aux massifs qui se trouvaient entre les canaux, ils étaient réservés aux arbres fruitiers et aux fleurs.
Les Moghols, tout comme les Persans (voir la rubrique histoire des jardins), avaient recours à d’autres structures symboliques. Ainsi, apparaissent des jardins composés de huit terrasses, symbolisant les différents paradis de l’Islam. L’octogone est largement employé pour son symbolisme, soit dans la forme des tourelles d’angle, soit dans celle des bassins.

Carte du Nord de l'Inde

Carte du Nord de l’Inde

  • Le plus emblématique des jardins Moghols est le célèbre Taj Mahal.

Le Taj Mahal considéré comme le plus grand joyau architectural de l’art indo-islamique est situé sur la rive droite de la rivière Yamuna aux abords de la ville d’Agra à 240 kms de Delhi au nord de l’ Inde . Il se trouve au cœur d’un immense jardin moghol de près de 17 hectares.
Édifié en 1632 sur l’ordre de l’empereur moghol Shah Jahan en mémoire de son épouse Mumtaz Mahal décédée en donnant naissance à leur quatorzième enfant, cet immense mausolée funéraire en marbre blanc finement ciselé, et incrusté de 28 sortes de pierres précieuses et semi-précieuses fut achevé en 1648 et a nécessité 20 000 hommes et 1 000 éléphants pour sa construction.
Le Taj Mahal est inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1983 et compte parmi les 7 nouvelles merveilles du monde.
La mosquée, le pavillon des invités et l’entrée principale au sud, de même que la cour extérieure et ses cloîtres, y ont été ajoutés ultérieurement et achevés en 1653.
Le jardin divisé en quatre parties par deux canaux à la croisée desquels se trouve un immense bassin carré. Le canal central, bordé de briques, traverse le jardin sur sa longueur Les massifs de fleurs se présentent sous la forme d’étoiles à huit branches.

Taj Mahal et ses jardins vu du ciel

Taj Mahal et ses jardins vu du ciel

  • Quelques autres exemples de jardins moghols en Inde
Jardin  Pinjore à Chandigarh

Jardin Pinjore à Chandigarh

Nishat Bagh à Srinagar (Cachemire)

Nishat Bagh à Srinagar (Cachemire)

Rashtrapati Bhawan à New Delhi

Rashtrapati Bhawan à New Delhi

  • Pour plus d’infos

http://landscapelover.wordpress.com/2013/05/23/mughal-gardens-kashmir/