Agathis australis le géant de Nouvelle Zélande


Après le rugby, la fougère et le kiwi un autre symbole pourrait caractériser ce pays du bout du monde , il s’agit d’un conifère de la famille des Araucariacées appelé Agathis australis communément appelé kaori ou kauri, qui se rencontre dans les forêts du district septentrional de l île du Nord en Nouvelle-Zélande.

Aire de répartition géographique naturelle de l'Agathis australis

Aire de répartition géographique naturelle de l’Agathis australis

Les kaoris vivent très longtemps, 2000 ans pour certains, et peuvent mesurer jusqu’à 60 mètres de haut pour une circonférence du tronc de 10 à 12 mètres.
Les arbres adultes perdent leurs branches les plus basses, en laissant des cicatrices qui se referment par du tissus liégeux.
Le tronc des vieux arbres est ainsi toujours très droit, colonnaire, quasiment sans amincissement jusqu’à la couronne.
L’écorce est gris cendré, lisse, elle se desquame en fines lamelles.

Les cônes de ces conifères sont particuliers : les écailles sont très réduites, si bien que les graines sont très exposées. Seules 1 à 2 graines arrivent à maturité en développant souvent une enveloppe colorée qui attire les oiseaux. Ils mesurent de 6 à 9 cm de diamètre.

Cône femelle

Cône femelle

Ces arbres se distinguent par leurs feuilles en forme d’aiguille ou d’écaille, et par la production d’une résine à odeur de térébenthine.Les feuilles alternées, épaisses, coriaces , sessiles , persistantes ,lancéolées des jeunes arbres font 7 à 10 cm de longueur et 3 à 5 cm chez les arbres adultes.

Ginkgo biloba ( l’arbre aux 40 écus)

Feuillus ou conifères ?

Le Ginkgo biloba, d’origine chinoise, est l’arbre le plus vieux du monde. Il aurait près de deux cent millions d’années. C’est un vestige qui nous vient tout droit de l’époque des dinosaures. Aujourd’hui certains spécimens ont plus de 4000 ans. Il est considéré en Extrême Orient comme un arbre sacré. C’est un arbre d’une robustesse à toute épreuve, il supporte parfaitement bien la pollution des villes, et il est notamment très résistant au feu. C’est ainsi qu’il a été planté en Chine par les moines bouddhistes autour des temples pour les protéger des incendies. C’est aussi le seul être vivant qui ait reparu immédiatement après la catastrophe d’Hiroshima. Aujourd’hui il a été planté à titre expérimental dans le département du Var pour créer des pare-feu. Ginkgo biloba ressemble davantage à un feuillu qu’à un conifère. Effectivement, curiosité botanique, c’est le seul résineux avec des feuilles. Et à vrai dire, ce n’est pas un conifère, c’est un proche parent et c’est vraiment un phénomène : la morphologie de sa fleur l’apparente aux conifères, sa feuille le rapproche des feuillus, tandis que son mode de fécondation rappelle celui des fougères. Bien qu’il pousse lentement (hauteur à 5 ans : 2 m à 2,50 m) il faut l’installer dans un endroit dégagé d’où l’on pourra admirer sa forme élancée (il peut monter dans nos régions  jusqu’à plus de 15 mètres pour 5m/+ de diamètre). Il est dioïque. Les sujets mâles sont érigés et moins vigoureux que les sujets femelles qui ont eux un port plus étalé et une cime arrondie. Les pieds femelles produisent des fruits dorés, dont l’enveloppe charnue devient malodorante lorsqu’elle pourrit. Les feuilles en forme d’éventail sont vert clair et fendues par le milieu. Caduques, elles tombent après être devenues d’un jaune d’or étincellent en automne.

Un très beau spécimen se trouve au Parc Borely de Marseille

 

Ginkgo biloba en automne au parc Borély à Marseille

Ginkgo biloba en automne au parc Borély à Marseille