Conifères

Le terme de « conifères », synonyme de « résineux » couvre d’une façon plus générale le groupe botanique appelé gymnospermes, qui comprend des espèces sans résine ou sans cône, comme les ifs ou d’autres qui peuvent perdre leurs aiguilles pendant l’hiver, comme les mélèzes. Le terme de gymnosperme signifie « graines nues ». Contrairement aux plantes plus évoluées qui protègent leur semence dans des fruits, les conifères fructifient en cônes (d’où leur nom) qui s’ouvrent à maturité, laissant la graine apparente. Ce règne végétal compte quelques 416 espèces et 7 familles dont les ancêtres remontent à l’ère secondaire, il y a plus de 300 millions d’années. Le plus ancien conifère vivant est le Ginkgo biloba dont on a retrouvé des traces fossiles datant de plus de 160 millions d’années. En France, il existe des ifs depuis 120 millions d’années. Les conifères représentaient à cette époque environ 40 % de la flore terrestre. Apparus sur terre juste après les fougères et bien avant les feuillus, les herbes et les fleurs des champs, les conifères ont survécu alors que d’autres ordres botaniques ont aujourd’hui disparu.
Les conifères diffèrent notamment des autres végétaux par leurs feuilles réduites à l’état d’aiguilles ou d’écailles et par leurs fruits appelés « cônes » ou « pommes de pin », d’autres conifères portent des baies (genévriers, ifs).

Les différentes formes de conifères

Les différentes formes de conifères

Reproduction des conifères

Reproduction des conifères

Exemples de feuilles

Exemples de feuilles

Les fiches

Agathis australis

Araucaria araucana (Désespoir des singes)

Araucaria heterophylla

Calocedrus Decurrens (Calocèdre)

Le genre Cedrus compte principalement trois espèces , les cèdres sont des grands arbres dont les branches s’étalent en se ramifiant en plans horizontaux, les feuilles en aiguilles sont disposées en rosette.

Cedrus Atlantica Glauca (Cèdre de l’Atlas bleu)

Cedrus Deodara (Cèdre de l’Himalaya)

Cedrus Libani (Cèdre du Liban)

Cupressus Arizonica Glauca (Cyprès bleu de l’Arizona)

Cupressus Sempervirens (Cyprès de Provence)

Juniperus Squamata blue carpet (Genévrier rampant)

metasequoia glyptostroboides (Métaséquoia)

Le genre Pinus compte une centaine d’espèces répandues principalement dans l’hémisphère nord. De formes variables, ils se distinguent par leurs longues feuilles en aiguilles persistantes toujours associées par deux, trois ou cinq

pinus bungeana (Pin Napoléon)

pinus canariensis (Pin des Canaries)

pinus cembra (Pin des Alpes)

pinus coulteri (Pin à gros cônes)

Pinus Halepensis (Pin d’Alep)

Pinus Nigra Austriaca (Pin noir d’Autriche)

pinus parviflora (Pin blanc du Japon)

pinus ponderosa (Pin jaune)

pinus strobus (Pin blanc)

pinus wallichiana (Pin de l’Himalaya)

Taxodium distichum (Cyprès chauve)

Torreya grandis

2 réflexions sur “Conifères

  1. Merci pour ce site et les immenses connaissances qui permettent de nous éclairer dans le domaine botanique. Ma question concerne le sujet d’une forêt primaire que le botaniste Francis Hallé a décidé de recréer en Europe de l’ouest et auquel je viens d’adhérer grâce à son association.Etant membre du PNR St Baume ( dans la commission éducation à l’environnement) , je souhaiterais savoir quels sont les types d’arbres les plus adaptés , dans notre climat méditerranéen à ce type de projet. l’idée étant effectivement de replanter un début de forêt qui pourrait entre autre abriter de l’agroforesterie. Merci d’avance pour votre réponse. Pour info, , j’ai rencontré Christophe Descroix ce samedi 10 / 12 à U culture . pas de hasard dans la vie!!!!!

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    • Tout d’abord merci Nathalie pour votre commentaire et de votre intérêt pour les questions environnementales . En premier lieu une forêt primaire comme son nom l’indique est une forêt qui n’a subi aucune intervention de l’homme cependant comme le précise Francis Hallé il y a urgence à réparer nos erreurs du passé pour reconstituer une forêt primaire qui prendra des siècles . En effet il y a une multitude d’interactions entre les végétaux , le climat et le sol . Pour répondre donc plus précisément à votre question il faut déjà effectuer un travail d’observation sur la végétation existante (chênes blanc, chênes vert , pins d’Alep , pins parasol , pins noir , pin maritime, cèdres de l’atlas , cèdres du Liban , ifs , cyprès , genévriers, arbousiers , argousier, pistachiers, genets, cistes ,sauges, romarins, thyms etc…) . Comment se comportent ces végétaux par rapport au réchauffement climatique et il est vraisemblable que celles ci s’adaptent parfaitement comme elles l’ont toujours fait auparavant . La question est plutôt axée sur l’érosion et l’appauvrissement des sols , véritable matrice, lieu de vie et support des plantes , d’où la nécessité de travailler sur toutes les strates de la végétation et pas uniquement sur les grands sujets comme les arbres , la finalité est de reproduire un écosystème complet cela implique donc également la faune . J’espère avoir répondu au moins en partie à votre question et encore merci pour votre intérêt pour mon blog .

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